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SCABINATUS LEODIUM |
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La présente base de données, dans sa version arrêtée au 31 décembre 2007, est le fruit d’un projet commun Archives de l'État - Région wallonne - Université de Liège, mené au sein des Archives de l’État à Liège par Stéphanie Denoël, licenciée en histoire. Financé par le Fonds de la Recherche Fondamentale Collective (fonds associé du F.N.R.S.), il vise à rendre accessible aux chercheurs un des plus importants fonds conservé aux Archives de l’État à Liège, celui des Œuvres de Loi des Échevins. Ancêtre de l’enregistrement et du bureau des hypothèques, le tribunal des Échevins de Liège jouait, entre autres, le rôle de chambre notariale et d’enregistrement d’actes. Tous contrats impliquant des opérations translatives entre vifs de droits réels devaient obligatoirement passer devant eux. La connaissance du tissu urbain ancien, notamment, ne peut donc se concevoir sans la consultation de ces registres. Leur forme de conservation primitive ne reposant sur aucun classement, seule la création d’une base de données informatique permettait une utilisation scientifique de ces archives.
Méthode de navigation pour les chercheurs :
Notons préalablement que les requêtes ne demandent aucune rigidité orthographique. Le programme conçu et mis en ligne recherche toutes racines susceptibles de répondre à la demande. Le chercheur a également la possibilité de coupler ces requêtes (ex. « toponyme » + « nature de bien »).
Les différents champs de recherches sont les suivants :
- Année (de 1409 à 1510), mois, jour ;
- Nature juridique de l’acte ;
- Nature du bien immobilier ;
- Nom de famille ;
- Toponymes (en allant du général au particulier : localité, ville, village, lieux-dits, paroisse, rue, localisation exacte) ;
- Particularismes sociaux (profession, statut social, domiciliation, éventuel lien de parenté avec les parties prenantes de l’acte).
Seul le formulaire de l’acte, c’est-à-dire la mise en forme juridique, n’est pas encodé. Malgré tout, les actes sont parfois lacunaires. Dans ce cas, les champs sont blancs. Une détérioration quelconque d’un acte est notifiée par la remarque « illisible ». Les résultats des requêtes, simples ou couplées, permettent un accès direct au registre et au folio voulu des registres aux Œuvres des Échevins de Liège conservés aux Archives de l’État à Liège.
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